La Normandie de Tahiti

Surprise ! Des vaches, des prés, des arbres… C’est comme un coin de Normandie à Tahiti, mais où la température est nettement plus chaude. Un lieu étonnant au beau milieu du Pacifique. 

Des prés et du lait

Plateau de Taravao, à Tahiti.« J’irai revoir ma Normandie, c’est le pays qui m’a donné le jour », dit la chanson. Après plus de deux mois de voyage, je l’ai (presque) retrouvée à Tahiti.

Oui, oui. Là-bas, sur la presqu’île de Tahiti Iti, des vaches paissent dans les prés du plateau de Taravao.

Si, si. Et elles font même du lait.

Ce paysage surprend après les cocotiers, les petites plages de sable blanc ou noir et surtout les montagnes escarpées du centre de l’île !

En plus, il y a des nuages dans le ciel bleu ! Un peu comme si Boudin croisait Gauguin !

Plateau de Taravao, à Tahiti.

D’étranges pommiers

Mousse sur un poteau à Tahiti Iti.La Normandie de Tahiti a tout de même des haies dont les arbres sont peu connus sur les côtes de la Manche… Certains arbres – qui ne sont pas des pommiers, hein- ont même de la barbe sur leurs branches!

Nous sommes dans un pays tropical. Tout pousse ici ! J’adore cette sorte de mousse. J’en ai aussi vu recouvrir des poteaux électriques en bois, dans ce coin.

On dirait des barbiches de vieux sages chinois. Ça transforme la silhouette des arbres; ça donne un air onirique à cette Normandie des tropiques. Surtout pour moi qui ai grandi dans celle qui se trouve aux antipodes, celles où les vahinés ont les joues rouges ! ;-)

Sur le plateau de Taravao, des arbres à barbes...

 Les cocotiers ne sont jamais bien loin

Du haut du plateau de Taravao sur Tahiti Iti (c’est la presqu’île, je re-précise pour plus de pédagogie !), on voit Tahiti Nui (la plus grande partie de l’île de Tahiti) et l’isthme qui relie ses deux parties.

Bref, pour être limpide, Tahiti, ce sont deux anciennes îles apparues à la création de deux volcans, qui sont attachées par un isthme. Voilà, une petite photo pour mieux comprendre.

Tahiti Nui vu du plateau de Taravao.

Retournons à nos vaches. Je les aime, d’autant plus dans ce cadre, où l’on a quand même du mal à imaginer le lait se transformer en camembert !

Surtout qu’après être passé devant des petits champs de plantations, l’horizon s’ouvre sur ceci…

Un motu, devant Tahiti Iti.

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