Introductions thaïlandaises

Je suis en Thaïlande, pour de petites vacances. J’ai été accueillie par un chauffeur assoupi, un gros varan gardien de bungalow et un vif lézard bouffeur de grenouille ! 

Le sel des vacances

Voilà dix jours que je me réchauffe en Thaïlande et je n’ai encore rien écrit sur le blog. Je me rattrape en commençant par quelques anecdotes, de celles qui font le sel des vacances.

Cette escapade thaïlandaise, je ne l’avais pas programmée. Quinze jours avant mon départ, je trouve un billet à à peine plus de 500 € sur Malaysia airlines pour Bangkok. On dirait que la Thaïlande me tend les bras. J’achète (non sans avoir fait avant un tour du monde virtuel de mes envies de découvertes).

Et ensuite ? Le nord ou le sud du pays ? Le vert ou la mer ? Va pour la côte sud sur la mer d’Andaman. Envie de d’eau chaude et de soleil…

Joe le taxi endormi

Bangkok. Thaïlande.

Me voilà donc débarquée au grand et récent aéroport international Suvarnabhumi, à Bangkok. Quelques jours pus tôt j’ai acheté sur internet un vol intérieur sur la compagnie low cost Air Asia pour Trang, ville moyenne du sud par laquelle j’irai dans les îles que je souhaite découvrir. Le truc : les vols de la compagnie partent tous désormais de l’ancien aéroport Don Muang ! Depuis l’automne 2012, il est dévolu à une grande partie des vols intérieurs.

La fatigue et le laps de temps pas très long entre les deux vols aidant, je choisis de prendre un taxi. Et pas la navette. En route, pour la quarantaine de kilomètres qui séparent les deux aéroports.

Il baille, pas moi !

Taxi à BangkokOuh là ! Dans sa voiture verte et jaune, le chauffeur a l’air tout aussi frais que moi. On prend les autoroutes à péages. Me demander de l’argent puis le donner aux guichets le tient en alerte un moment. Un moment seulement.

Le voilà enchaînant des bâillements sortis du plus profond des entrailles. Un, deux, trois, quatre, cinq, six…

Je le regarde dans le rétro. Il va pas s’endormir quand même ! Il met la radio, puis l’arrête. Il boit une gorgée d’eau.

Je guette ses yeux. Il n’arrête pas de plisser les paupières, comme s’il luttait contre la fatigue. Je connais ces signes ! Je suis, moi, totalement réveillée. Prête à hurler s’il ferme les yeux pour de bon. A deux doigts de lui proposer de conduire…

En même temps, je me dis que je me fais des idées, qu’il doit avoir l’habitude… Ben non. Il arrête finalement le taxi sur le bas côté de l’autoroute, attrape une bouteille d’eau, sort de la voiture et se met dans un coin pour s’asperger le visage d’eau et se frotter les yeux comme un forcené… Il était donc bien à deux doigts de s’endormir…

A part ça ? Je suis arrivée en avance à l’aéroport. ;-)

Le varan de Koh Bulon

J’ai donc opté de passer quelques jours sur la petite île de Bulon. Je m’installe au Marina resort. Un hôtel très sympa avec ses cabanes mignonnes dans la « jungle », à quelques centaines de mètres des belles plages. Je suis contente de mon choix en posant mon sac. Sûre que je vais bien entendre tous les animaux, au petit matin.

Marina resort, Koh Bulon, Thaïlande.

Marina resort. Koh Bulon, Thaïlande.

Koh Bulon, Thaïlande - 026

 

Justement ! A peine, je redescends le raide escalier de bois de mon bungalow que je tombe nez-à-nez avec… un varan ! Pas du genre petite, la bête. Sans la queue, le corps fait presqu’un mètre !

Je reste interdite quelques secondes. Il est à deux mètres. Il me regarde, sans bouger. Puis poursuit lentement son chemin. J’essaye d’attraper mon appareil photo. Trop tard, il est déjà dans l’ombre.

J’ai revu le bestiau, tous les matins du… haut de la terrasse de ma cabane. Plus confortable.

 

Un varan à Koh Bulon, Thaïlande.

Un varan à Koh Bulon, Thaïlande.

Le lézard bouffeur de grenouille

Après Koh Bulon, j’ai fait étape à Koh Muk, une île plus grande et plus peuplée un peu plus au nord de la première. Débarquée sur la plage Hat Farang, je fais le tour des hôtels des alentours. Suant et tirant mon sac dans le sable et les chemins.

Ici, c’est complet. Là, c’est sordide. Plus loin, c’est cher pour ce que c’est. OK, je décide d’aller tenter ma chance près du village de l’autre côté de l’île. De toute façon, je m’étais dit que ce serait plus sympa que dans le coin à touristes.

Une moto taxi, conduite par un gamin de 14 ans, m’emmène au Coco lodge. Bonne pioche. Les bungalows de bambous sont rustiques mais sympas. Le coin est vivant. La famille Thaïe – Chest (le rider) et ses soeurs Kay (?) et Ma – qui tient cet hôtel est super. Ils le seront pendant les quatre jours ! Une adresse que je recommande chaudement.

Coco lodge à Koh Muk, Thaïlande.

Dans la salle de bain

Je pose mon sac dans le bungalow et me dirige vers la « salle de bain » en contrebas. Surprise ! Je reste figée. Là, où je dois poser mes pieds pour prendre une douche, un gros lézard se débat avec une grenouille. Je dis que c’est un lézard, mais ça doit être un petit varan… Je ne suis pas spécialiste. De toute façon, le varan est un lézard, non ?

Il fait tout de même une trentaine de centimètres. Une grenouille dans la mâchoire. Il panique et fait des tours dans le petit espace en me voyant. C’est très souple, un varan affolé.

Lézard à Koh Muk, Thaïlande.

Lézard à Koh Muk, Thaïlande.

Je prends quelques photos. Et m’éloigne pour le laisser se casser tranquillement. Une fois qu’il est parti, j’attends encore dix minutes avant d’aller faire pipi. Histoire d’être sûre qu’il est vraiment parti… ;-)

J’ai pris ces petites surprises thaïlandaises  comme des cadeaux de bienvenue. Tout le monde n’a pas le chance de voir des varans de près. ;-)

Le reste ? Je le raconterai bientôt.

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