PLUS LOIN https://blog-plus-loin.com Des récits de voyages, de rencontres et d'assiettes gourmandes Sun, 30 Apr 2017 11:55:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.7.28 https://blog-plus-loin.com/blog/wp-content/uploads/2014/05/cropped-cropped-LogoPlusLoinRond-01-copie-32x32.jpg PLUS LOIN https://blog-plus-loin.com 32 32 31225379 Dimanche au Mauerpark https://blog-plus-loin.com/2017-02-15-dimanche-au-mauerpark/ https://blog-plus-loin.com/2017-02-15-dimanche-au-mauerpark/#respond Wed, 15 Feb 2017 12:19:12 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2841 Dimanche matin de juillet 2014,  à Berlin, en Allemagne. Au Mauerpark, des hommes tagguent le Mur, les restes du Mur qui donnent son nom à ce parc. D’autres grignotent dans les gargotes à l’entrée. Le police surveille que les vendeurs de quelques objets et de vieilles cartes remballent vite leurs …

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Dimanche matin de juillet 2014,  à Berlin, en Allemagne. Au Mauerpark, des hommes tagguent le Mur, les restes du Mur qui donnent son nom à ce parc. D’autres grignotent dans les gargotes à l’entrée. Le police surveille que les vendeurs de quelques objets et de vieilles cartes remballent vite leurs affaires. On entend des jeunes qui grattent la guitare. Et des enfants jouent sur un arc-en-ciel de bois.

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L’homme à la cigarette https://blog-plus-loin.com/2017-02-15-lhomme-a-la-cigarette/ https://blog-plus-loin.com/2017-02-15-lhomme-a-la-cigarette/#respond Wed, 15 Feb 2017 00:03:00 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2837 Il avait beaucoup plu ce jour-là. Nous avions trouvé refuge dans les yourtes d’une famille mongole. En fin de journée, un petit groupe s’est retrouvé pour regarder un des garçons de la famille défier à la lutte ceux qui le voulaient bien parmi les hommes présents. Les autres commentaient, riaient et …

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Il avait beaucoup plu ce jour-là. Nous avions trouvé refuge dans les yourtes d’une famille mongole. En fin de journée, un petit groupe s’est retrouvé pour regarder un des garçons de la famille défier à la lutte ceux qui le voulaient bien parmi les hommes présents. Les autres commentaient, riaient et fumaient. Ils ont goûté nos cigarettes. Un peu fortes apparemment.  Leur tabac était plus doux.

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La fillette rose des steppes https://blog-plus-loin.com/2017-02-14-la-fillette-rose-des-steppes/ https://blog-plus-loin.com/2017-02-14-la-fillette-rose-des-steppes/#respond Tue, 14 Feb 2017 22:43:16 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2833 En Mongolie, au milieu des steppes, cette fillette vit avec ses parents, son petit frère et un jeune bébé. Nous sommes vites devenues copines en jouant à la balle dans la yourte. Et bim, la balle est tombée… dans le pot en métal contenant le yaourt ! Nous avons poursuivi la …

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En Mongolie, au milieu des steppes, cette fillette vit avec ses parents, son petit frère et un jeune bébé. Nous sommes vites devenues copines en jouant à la balle dans la yourte. Et bim, la balle est tombée… dans le pot en métal contenant le yaourt ! Nous avons poursuivi la partie dehors.  Puis joué avec mon appareil photo. Elle m’a prise en photo, elle a voulu mitrailler son frère qui fuyait l’objectif en courant, ses mains aux ongles pailletés et sa yourte.

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Dunes dans le Gobi https://blog-plus-loin.com/2017-02-14-dunes-dans-le-gobi/ https://blog-plus-loin.com/2017-02-14-dunes-dans-le-gobi/#respond Tue, 14 Feb 2017 19:15:30 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2830 Le désert de Gobi, en Mongolie, c’est beaucoup de paysages arides et caillouteux. Mais il y a aussi quelques dunes. Impressionnantes, fascinantes, lisses comme la peau ou ondulées au gré du vent.  Les dunes d’Hongoriyn Els peuvent atteindre 200 m de haut. Ce jour-là, la lumière était particulière : des nuages …

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Dunes dans le désert de Gobi en Mongolie

Le désert de Gobi, en Mongolie, c’est beaucoup de paysages arides et caillouteux. Mais il y a aussi quelques dunes. Impressionnantes, fascinantes, lisses comme la peau ou ondulées au gré du vent.  Les dunes d’Hongoriyn Els peuvent atteindre 200 m de haut. Ce jour-là, la lumière était particulière : des nuages pommelés à l’horizon, du ciel bleu à la verticale.

 

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À l’île Maurice, dans les pas de la procession du cavadee https://blog-plus-loin.com/2017-02-09-a-lile-maurice-dans-les-pas-de-la-procession-du-cavadee/ https://blog-plus-loin.com/2017-02-09-a-lile-maurice-dans-les-pas-de-la-procession-du-cavadee/#comments Thu, 09 Feb 2017 12:10:52 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2784 Les dévots ont parfois des aiguilles plantées sur tout le corps. C’est impressionnant pour celui qui découvre la procession du cavadee, cette fête hindoue d’origine tamoule. C’était mon cas, l’an dernier, à l’île Maurice.  La moitié des habitants sont hindous Le thaipoosam cavadee a lieu, ce jeudi, à l’île Maurice, dans l’Océan Indien. C’est l’occasion …

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Les dévots ont parfois des aiguilles plantées sur tout le corps. C’est impressionnant pour celui qui découvre la procession du cavadee, cette fête hindoue d’origine tamoule. C’était mon cas, l’an dernier, à l’île Maurice. 

La moitié des habitants sont hindous

Le thaipoosam cavadee a lieu, ce jeudi, à l’île Maurice, dans l’Océan Indien. C’est l’occasion de parler de cette fête hindoue tamoule. J’ai assisté à la procession dans la petite ville de Mahebourg, au sud de l’île, l’an dernier. Une chouette bourgade avec un marché très vivant sous une halle, une foire aux vêtements, des commerces et un front de mer avec une vue inondée de bleu sur l’île au Mouchoir-rouge.

Dans ce pays, où vivent des Créoles, des gens d’origine indienne ou chinoise et des Mauriciens descendants des colons européens, où l’on parle l’anglais, le créole mauricien, le français ou le bhojpuri, les religions se côtoient forcément aussi. Il y a de nombreux chrétiens et musulmans mais la moitié des habitants sont hindous.

Cavadee à Mahebourg
A Mahebourg, des gens attendent l’arrivée de la procession.

Un moment de jeûne

Le temps fort du calendrier hindou pour les habitants d’origine tamoule est la célébration du  thaipoosam cavadee (s’écrit aussi kavadi ou kavady), qui a lieu en janvier ou en février en l’honneur du dieu Muruga. Il y a plusieurs cavadees dans l’année, mais celui-là est le plus important.

La procession est précédée d’un jeûne de dix jours. Pendant cette période, les pénitents prient, sont abstinents, font des offrandes au temple et préparent leur cavadee, souvent une arche en bois décorée de fleurs qu’ils porteront sur les épaules. Il symbolise une montagne.

C’est le temps où on recharge ses batteries pour prendre l’énergie spirituelle », ont expliqué des responsables de la fédération tamoule au site lemauricien.com.

Cette préparation physique et spirituelle conduit à la cérémonie pleine de rituels du dixième jour avec cette procession spectaculaire. À Mahebourg, elle part de la rivière de la Chaux, après un bain sacré. C’est là que les dévots se font percer la bouche et/ou le corps, sans saigner, dit-on.

Cavadee à Mahebourg

Dans la chaleur intense

Dans une des rues principales de Mahebourg, plusieurs dizaines de personnes attendent les dévots. Avec deux couples de jeunes touristes avec qui je loge chez Fred et Rita à Blue Bay, nous nous sommes postés sous des arbres face à une boutique savoureusement appelée « Elysée mode électro meuble ». Rita, qui elle-même a déjà fait le cavadee, nous a indiqué où aller voir la procession.

Cavadee à MahebourgIl fait chaud, au moins 30°C. Chacun cherche l’ombre lorsque nous voyons arriver la foule multicolore, qui avance lentement.

Un autel de fleurs est tiré par des hommes. Beaucoup sont habillés en fuchsia, les pieds nus sur le bitume chauffé par le cagnard.

De l’eau est aspergée sur le sol pour leur faciliter la tâche.

Arrivent ensuite, des femmes en sari rose. Une grosse aiguille leur entrave la bouche et semble traverser leur langue, une façon d’observer le silence. Elles portent sur la tête des cruches cuivrées emplies de lait ou, sur leurs épaules, des cavadees, ces arches de feuillage et de fleurs.

Les hommes ont le torse nu et des piques leur sortent des joues. Eux aussi portent des cavadees. L’atmosphère est assez calme, concentrée, ni silencieuse ni bruyante, même si on entend de la musique. Il y a aussi quelques enfants.

Cavadee à Mahebourg

Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg

Des aiguilles sur tout le corps

La procession poursuit lentement sa route vers le temple. Les arrêts sont nombreux. À mesure que les pénitents et les fidèles avancent, les cavadees me semblent pour lourds, plus grands, plus hauts.

Et la peau des hommes est de plus en plus percée d’aiguilles. Elles forment des dessins géométriques sur les torses et dans les dos, comme des plumes de métal. Des citrons verts ou des petits pots sont suspendus à certaines aiguilles.

Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg

Les piques, qui traversent le visage, sont aussi de plus en plus longues. Un mètre ! Un jeune homme a le dos recouvert de gros et ronds pamplemousses suspendus à des aiguilles. Un autre danse sur ses frêles jambes. Il tourne sur lui-même alors qu’il porte son cavadee et que la surface de son corps est percée de toute part. Ses gestes sont un peu au ralenti mais souples.

Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg

D’autres hommes tirent de petits autels sur roulettes avec des chaînes accrochées directement à la peau de leurs hanches.

Cavadee à Mahebourg

Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg

Jusqu’au temple

Tous marchent jusqu’au temple. Au passage, sur les bas-côtés de la rue, des habitants offrent des boissons fraîches et rafraîchissent le sol. Ils ont de grands plateaux couverts de petits godets de jus de fruit ou d’eau. Eux aussi regardent ces hommes et ces femmes et les accompagnent du regard.

Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg Cavadee à Mahebourg

Cavadee à Mahebourg

Les cavadees sont déposés au temple ainsi que les offrandes. Les aiguilles sont retirées. Puis la nourriture partagée.

Une histoire de montagnes

Ces processions évoquent la légende d’Idumban, raconte l’Indian Ocean Times. Le gourou de cet homme, le sage Agattiyâr, l’a envoyé chercher les sommets de deux montagnes. Ce qu’Idumban a fait en attachant les deux cimes à un bâton de bois, le cavadee, qu’il a porté sur son dos.

Sur le chemin du retour, le dieu Muruga s’est transformé en petit garçon et s’est installé sur l’un des sommets pour que le poids porté par Idumban soit plus lourd. Une façon d’éprouver sa foi. Idumban s’est alors mis en colère contre cet enfant sans reconnaître le dieu. Un combat a suivi. Il a tourné à l’avantage de Muruga qui a tué l’homme avec sa lance.

Le sage Agattiyâr et les proches d’Idumban ont alors prié le dieu Muruga de le ressusciter.  Ce qu’il fit. Depuis, le cavadee est porté chaque année pour remercier le dieu et voir ses vœux exaucés.

Pour ma part, je suis restée un peu éberluée par cette procession. Comme je peux l’être devant un chemin de croix que certains mènent à genoux. J’ai été marquée par le calme dans cette rudesse que certains ont choisi de s’imposer.

Derrière ce rite, il est évidemment question de purification, de dévotion, de pénitence, d’offrandes, de sacré, de dépassement de soi. Se percer le corps n’est pas une pratique obligatoire. On m’a dit, sur place, qu’il y avait une certaine surenchère chez quelques jeunes. Je ne me permettrais pas de juger. Puis, il paraît que la foi est un mystère…

Pour en savoir plus sur le cavadee à l’île Maurice, il y a aussi cet article, en anglais et cet autre en français. :-)

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Ces instantanés de voyage que je garde en moi à jamais https://blog-plus-loin.com/2017-01-02-ces-instantanes-de-voyage-que-je-garde-en-moi/ https://blog-plus-loin.com/2017-01-02-ces-instantanes-de-voyage-que-je-garde-en-moi/#comments Mon, 02 Jan 2017 08:49:53 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2773 Ce sont des moments fugaces de plénitude lors d’un voyage. Ils ne sont pas toujours spectaculaires mais ces instants sont ancrés dans mon esprit, sur ma peau, dans mon coeur. Je les ai vécus pleinement, sans arrière-pensées. Ils étaient vagabonds. Ils ont aussi peut-être été enjolivés avec le temps. J’en oublie plein, mais en …

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Ce sont des moments fugaces de plénitude lors d’un voyage. Ils ne sont pas toujours spectaculaires mais ces instants sont ancrés dans mon esprit, sur ma peau, dans mon coeur. Je les ai vécus pleinement, sans arrière-pensées. Ils étaient vagabonds. Ils ont aussi peut-être été enjolivés avec le temps. J’en oublie plein, mais en voilà quelques-uns.

Enfant, dans la péninsule de Dingle

Je me souviens de cette sensation d’immensité et de bien-être face à l’océan, dans la péninsule de Dingle, en Irlande. J’avais 12 ou 13 ans. Il y avait le souffle du vent, le lointain au bout de l’horizon, les falaises et les petits bouts de plage, le vert qui court vers la mer, la saveur du voyage sans mes parents (mais avec mes oncles et tantes).

Et en me promenant, là toute seule, quelques instants, je me sentais grande. Un moment que l’on respire à pleins poumons, un moment qui vous fait penser que vous pourriez vivre dans la petite chambre de la maison isolée avec vue sur l’océan et, pourquoi pas, écrire.

Mon arrivée à NYC pour la première fois

Je garde un souvenir magique de mon arrivée à New York la première fois que j’y suis venue. Il est des endroits que l’on découvre mais qui s’imposent à vous comme une évidence. Pourtant, il n’y a là que du banal. En sortant de l’aéroport, j’ai partagé un yellow cab avec un Italien avec qui j’avais échangé quelques mots dans l’avion. Direction Manhattan.

C’était après Noël. Il faisait déjà nuit. J’étais excitée comme une enfant. Je regardais les rues défiler par la fenêtre. Je jouissais de l’instant. Tout était nouveau mais si familier à la fois. Tout était là. Les lumières, les voitures, les buildings, les gens… L’Italien est descendu dans Midtown. J’ai poursuivi jusqu’au nord de l’Upper East Side, où j’étais attendue. J’étais bien. Grisée. Prête à me laisser porter par cette sensation. J’étais chez moi sans l’être. Je savais déjà que je reviendrai. Encore et encore.

New York Du Top of the Rock

No woman no cry à Istanbul

Avec mon amoureux de l’époque, on venait de rejoindre deux amis qui étaient partis juste avant nous à Istanbul. J’avais une vingtaine d’années. Il faisait chaud. C’était le début des vacances, en soirée, et c’était bon. Pas très loin du Bosphore, on buvait des bières sur une terrasse dans la rue, au pied de la chambre où on allait dormir. On rigolait avec des Stambouliotes. Détente. Joie du début d’un séjour à travers la Turquie, en bonne compagnie.

Et Bob Marley s’est immiscé dans l’air. No woman no cry s’est mis à sortir d’un transistor. On a chanté cet hymne qui est fredonné tout autour de la planète. Et on a ri pour une bêtise. Beaucoup. Sans retenue. Parce que mon amoureux réalisait que Bob ne disait pas « no no man no cry ». Un souvenir délicieusement futile…

Je ne peux m’empêcher de repenser à cet instant dès que j’entends ce tube qui a voyagé dans de nombreux pays  : à Ubud, en sirotant un cocktail, à San Pedro de Atacama autour d’un feu dans le froid nocturne du désert, à Soweto alors que je m’amusais avec des gamins…

Cette conversation avec deux Balinais

Les bonnes surprises peuvent surgir de n’importe où. Pourtant, à Bali, dans la très touristique Kuta où je passais la nuit après un mois sur l’île avant de reprendre l’avion vers Tahiti, je ne m’y attendais vraiment pas.

Je slalomais dans la foule, devant les boîtes de nuit et les boutiques pour touristes, pour rejoindre une plage plus loin. Je ralentis et cherche mon chemin. Voilà qu’un jeune homme et une femme distribuant des flyers entament une discussion avec moi. Comme ça. Après un sourire. Comme s’ils faisaient une pause dans la frénésie. Débout, dans la rue, on a causé pendant une heure d’un millier de choses, de la vie, de la mort, de la France, de Bali. Pas de banalités. Juste de la curiosité les uns envers les autres. A la fin, je suis repartie sans même qu’ils me donnent un flyer.

Médusée devant les grosses bêtes du Kruger

J’ai succombé devant la faune sauvage d’Afrique du Sud. Si je ne devais retenir qu’un instant, ce serait celui où un panorama s’est ouvert à l’horizon dans le parc Kruger.

Un paysage tout droit sorti d’un documentaire de la BBC s’étale en cinémascope. J’ai ça devant les yeux pour de vrai. Des dizaines d’éléphants, au loin, près d’une rivière, et des gnous encore plus nombreux. Etourdissant. J’en néglige de prendre des photos pour mieux savourer des yeux, des oreilles et des narines. Ces animaux sont dans leur élément naturel. Je suis l’intrus. Je suis privilégiée. Je suis petite.

NB : il y avait aussi la rencontre à pied avec une lionne (et les rugissements dans la nuit !). ;-)

Afrique du Sud

Ce repas avec une quasi-inconnue à Bali

Elle était australienne. Je ne me souviens même plus de son prénom car elle n’a jamais répondu à mon mail une fois rentrée chez elle. C’est pas grave : ça n’en rend que plus jolie la parenthèse de ce dîner que nous avons partagé.

En fait, nous nous sommes rencontrées à Amed, à Bali. Elle avait fait connaissance avec une autre Australienne que j’avais moi-même rencontrée à Ubud. Nous sommes retrouvées à faire du snorkeling au-dessus de l’épave japonaise (à Lipah). En sortant de l’eau, je lui ai proposé de partager la voiture et le chauffeur que j’avais réservés le surlendemain pour découvrir le coin. La journée a été sympa, mais tout à fait à classique entre deux inconnues qui voyagent seules. Sauf qu’elle m’a invitée le soir au resto pour me remercier. Elle avait choisi l’un des plus chics du coin. On avait envie de se faire plaisir. Le chauffeur du resto est venu nous chercher à nos hôtels respectifs.

Là, sur la terrasse surplombant la mer, on a parlé et ri, bu et mangé, savouré la brise rafraîchissante dans la nuit chaude, bercées par le bruit régulier des vagues. Nous nous sommes confiées. Nous sommes devenues des amies très proches le temps d’un repas. Comme si on se connaissait depuis toujours et qu’on faisait le point sur nos vies, avec empathie et bienveillance, tout en riant. Ce fut un moment à part. Elle a refusé qu’on partage l’addition. Elle tenait à m’offrir ce repas. Le chauffeur du restaurant nous a ramenées, légèrement enivrées, dans nos hôtels. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles.

Et tant d’autres…

Je pourrais aussi parler de mon émerveillement devant tous les plats d’un dîner japonais dans un ryokan ; de ces marches légères et seule sur les volcans lors desquelles j’étais portée par le vent de Lanzarote ; de ma légère somnolence et du goût du sel sur la peau à l’ombre des palmiers au Lagon bleu de Rangiroa ; de cette savoureuse langouste servie face à l’Océan indien, les pieds dans l’herbe à Port Saint-Johns en Afrique du sud ; de mon attente sereine la nuit assise dans ma tente pour éviter qu’elle ne s’effondre lors d’une tempête de sable dans le Gobi…

Des moments comme ceux-là, on en vit tous. Ils sont précieux. Et il n’y a pas forcément besoin d’aller loin pour les glaner. Alors je vous en souhaite beaucoup en 2017.

Infographie

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Des sirènes à New York ! C’est la Mermaid parade de Coney Island https://blog-plus-loin.com/2016-07-03-mermaid-parade/ https://blog-plus-loin.com/2016-07-03-mermaid-parade/#comments Sun, 03 Jul 2016 06:57:09 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2685 A New York, quand vient l’été , des sirènes loufoques, des poissons à jambes, des hippocampes sur roulettes défilent à Coney Island, au bord de sa célèbre plage. Un rendez-vous délirant et familial, gai et chaloupé, avec paillettes et seins nus. Premiers spécimens dans le métro Dans une rame du métro de …

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A New York, quand vient l’été , des sirènes loufoques, des poissons à jambes, des hippocampes sur roulettes défilent à Coney Island, au bord de sa célèbre plage. Un rendez-vous délirant et familial, gai et chaloupé, avec paillettes et seins nus.

Premiers spécimens dans le métro

Dans une rame du métro de New York, une famille latino revient des courses, un hipster écoute de la musique, une fille sirote son café glacé les yeux sur son smartphone et… deux sirènes discutent. Personne n’a l’air de s’étonner. Pas même moi à vrai dire, car je devine qu’elles vont à la Mermaid parade, le « défilé de la sirène », à Coney Island. C’était samedi 18 juin.

New York
Lé métro à Coney Island.

N’empêche, je ne peux me retenir de regarder ce costume d’écailles vertes brillantes et décolleté, surmonté d’une tête pailletée à la coiffure sophistiquée.

Un changement. Les couloirs souterrains. Une autre rame. En voilà d’autres ! Je suis sur la bonne route.

Fêter l’été

Après une petite heure de trajet, je découvre la plage mythique de New York, babe ! Les manèges de Luna park sont là, la foule déguisée aussi. Ce défilé des sirènes a lieu le samedi le plus proche du 21 juin, jour de l’été.

New York

Son origine remonte aux années 1980. Elle n’a « pas d’objectifs ethniques, religieux ou commerciaux », assure les organisateurs.  C’est une fête créée au moment où ce coin de New York n’avait pas la cote. « Une version américaine de la célébration du solstice d’été », dans ce morceau de Brooklyn où se trouvent les rues Mermaid et Neptune.

Désormais, des habitants des cinq boroughs de New York s’y retrouvent. Chacun fabrique son costume et porte avec fierté son délire. C’est gentiment fou fou fou.

Tous en place ?

Il fait beau et chaud ce jour-là. Les personnes déguisées remontent le courant sur le bitume, en direction du début de la parade. Il faut s’inscrire pour défiler. Car il y a un concours du meilleur costume.

New York

Les autres prennent place devant les barrières pour ne rien rater du spectacle. Certains en profitent pour faire la queue afin de manger un célèbre hot dog de chez Nathan’s. Ce resto organise un grand concours du plus gros mangeur de hot dogs quinze jours après la Mermaid parade, le 4 juillet… J’avoue que j’aurais jubilé de voir cet événement gargantuesque, fascinant de vacuité et d’absurdité. ;-)

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New York
Les hot dogs de Nathan’s. C’est là que se déroule un célèbre concours du plus grand mangeur…

Ceux de la parade

Et c’est parti. Le cortège s’élance. Surf avenue se transforme en scène des excentricités. C’est bon enfant. D’abord, quelques vieilles bagnoles, dont une avec des dents et un aileron de requins. Puis des hommes, des femmes, des enfants en marins, en sirènes, en poissons, en pirates, en Neptune !

Tout le monde s’amuse, sans gêne et en liberté. Certaines ont les seins à l’air. D’autres exhibent leurs rondeurs. La fête prend parfois des airs de gay pride. Le tout a un goût de folie douce.

Voici quelques photos pour voir l’ambiance de la Mermaid parade. Pour les voir en grand, il suffit de cliquer sur l’une d’elles et de les faire défiler.

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D’autres encore en profitent pour passer des messages militants : sur les sacs plastiques, qui deviennent des déchets que l’on retrouve dans les océans ; sur la déforestation qu’entraîneraient les gobelets en carton d’une célèbre chaîne de café à emporter… Et, en cette année d’élection présidentielle, une marionnette Trump en prend pour son grade.

Des trombines

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Le cortège est très long. Chacun savoure : ceux qui défilent et ceux qui regardent. Tout ça est très fendard et l’ambiance détendue.

Les manèges mythiques

Juste derrière, le nouveau Luna Park continue à faire tourner ses manèges. D’un côté, le Thunderbolt monte et descend ses wagons à la verticale sur des tubes orange. Frisson rien qu’à regarder. Luna park, qui a fonctionné pendant la première moitié du XXe siècle, a rouvert en 2010.

A l’autre bout, un manège mythique de 1927 : le Cyclone, des montagnes russes classées au patrimoine des Etats-Unis. Ce dernier a été rénové mais il est toujours en partie en bois ! Il faisait partie du parc d’attractions Astroland, qui a fermé en 2008. J’ai des images d’un vieux film en tête sans parvenir à retrouver lequel…

Entre les deux, plein de manèges au look un peu vintage. L’ambiance est chouette, face à la mer. Cela crée une atmosphère particulière. C’est celle de Coney Island.

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Sur la plage ensoleillée

Sur cette plage, difficile de croire que l’on est à New York. J’adore. L’océan au bout du métro. La mer après les buildings. Un autre monde, où chacun s’accorde une parenthèse.

Et plus loin, il y a Brighton beach, le Little Odessa où vivent des émigrés russophones. D’autres visages, d’autres langues, un décor presque soviétique, des restaurants de bord de plages où l’on entend des tablées entières parler russe autour de nappes blanches.

C’est aussi ça New York. C’est étonnant New York.

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Au milieu des volcans de Lanzarote https://blog-plus-loin.com/2016-05-09-au-milieu-des-volcans-de-lanzarote/ https://blog-plus-loin.com/2016-05-09-au-milieu-des-volcans-de-lanzarote/#comments Mon, 09 May 2016 16:50:50 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2623 L’archipel des Canaries, au large du Maroc, est volcanique. Comme plein d’endroits sur la planète, sauf qu’à Lanzarote, recouverte aux trois quarts de lave, le climat sec et un parc naturel ont laissé les paysages presque comme après les éruptions, de 1730 et 1824. Fascinant. Je l’ai déjà écrit : l’île de Lanzarote, …

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L’archipel des Canaries, au large du Maroc, est volcanique. Comme plein d’endroits sur la planète, sauf qu’à Lanzarote, recouverte aux trois quarts de lave, le climat sec et un parc naturel ont laissé les paysages presque comme après les éruptions, de 1730 et 1824. Fascinant.

Je l’ai déjà écrit : l’île de Lanzarote, aux Canaries, a été une très chouette découverte. J’ai un peu raconté le nord de l’île, plutôt vert, alors je poursuis le récit avec un coup d’œil sur le Parc national de Timanfaya et le sud. Cap vers un paysage volcanique !

Lanzarote : dans le parc de Timanfaya.

Certes, toute l’île est volcanique, mais la région du parc est encore dans son jus, si je puis dire. La végétation y a peu ou pas repoussé en raison de du climat sec de l’île et de la préservation du site.

« Une montagne s’est élevée des profondeurs »

Les dernières éruptions, celles de l’été 1824, sont toute récentes à l’échelle de l’âge géologique. Les précédentes, de 1730 à 1736, ne sont pas bien vieilles non plus. Elles furent parmi les plus importantes de l’histoire. Elles ont façonné le paysage de cette île espagnole. Une énorme quantité de lave a été rejetée pendant six ans.

Le père Andrés Lorenzo Curbelo, curé de Yaiza et témoin de l’événement, raconte dans son journal. Tout a commencé comme ça.

Le , entre 9 h et 10 h, la terre s’est ouverte à Timanfaya, à trois kilomètres de Yaiza… La première nuit, une énorme montagne s’est élevée des profondeurs de la terre et, de là, sortaient des flammes qui ont brûlé pendant dix-neuf jours. »

Lanzarote : las montañas del fuego. Parc de Timanfaya.

Aujourd’hui, le site du Parc national de Timanfaya, au bord de l’océan, ne recouvre qu’une petite partie de la superficie touchée par les éruptions. C’est le cœur du réacteur ! Une trentaine de cônes volcaniques  y sont apparus. Le paysage est sidérant lorsque l’on est aux Montañas del fuego.

Ici, presque tout se viLanzarote : Parc de Timanfaya.site accompagné d’un guide ou… dans un car. S’agirait pas que la croûte de la lave cède sous le poids des visiteurs.

Au départ, j’étais un peu déçue de devoir observer le paysage derrière les vitres du véhicule, mais ça en vaut la peine. Il emmène les touristes pour un tour de 14 km.

Avec les couleurs ocres, on se croirait sur Mars. Le véhicule frôle les parois de lave durcie, avant de déboucher sur des panoramas, puis de repartir vers des paysages plus lunaires… Il paraît d’ailleurs que des photos de l’endroit auraient été montrées aux premiers astronautes dans leur préparation de l’expédition vers la Lune.

Pour voir les photos en grand, il suffit de cliquer dessus et de les faire défiler. 

Au centre des visiteurs des Montañas del fuego, on vous prouve que les entrailles de la Terre affleurent ici ! Un agent du parc jette des broussailles dans un trou de quelques mètres. En moins d’une minute, elles prennent feu. Un peu plus loin, un autre homme verse un seau d’eau dans un conduit : quelques secondes plus tard, un geyser de vapeur surgit dans les airs !

À 13 m de profondeur, des températures de 610°C ont été enregistrées et elles peuvent atteindre 120°C à la surface. D’ailleurs, le restaurant des lieux s’enorgueillit de faire cuire ses plats dans un four naturel, grâce à la chaleur géothermique. De fait, les grillades sont posées au-dessus d’un puits…

Promenade à pied dans le parc

Avant de partir à Lanzarote, j’avais lu que des promenades à pied avec un guide (et gratuites) étaient possibles à condition… de réserver à l’avance. Les visites n’ont pas lieu tous les jours et les groupes sont réduits à huit personnes. J’avais donc ma résa !

Et hasard très heureux, je logeais… chez un guide du parc pendant mon séjour ! C’est Nino, dont j’ai déjà parlé. Du coup, quand je lui ai dit que j’avais mon sésame pour une visite sur la route de Tremesana, il a tenu à mener le groupe lui-même ! Sympa.

Lanzarote : Nino, guide au parc de Timanfaya.

Sur les 3 km, Nino nous fait écouter le silence, raconte la géologie, parle de l’effet du vent sur la formation des volcans, de la pierre volcanique tranchante comme du verre sur laquelle il vaut mieux ne pas tomber. Il nous emmène dans une petite cavité formée par la lave figée.

Des figuiers dans la lave

Il évoque aussi ces hommes qui ont dû s’adapter après la catastrophe, comment il récupérait l’eau dans cette île sans source, comment ils ont planté des figuiers dans les lapilli. Ces petits fragments de lave roulent sous nos chaussures.

Quelques plantes poussées là grâce à la main d’agriculteurs, avant la création du parc, sont toujours là, entourées de petits murets pour les protéger du vent. Un lézard se dore sur le sol noir. Quand on lève la tête, le champ de lave se déploie jusqu’aux volcans, sans verdure. Fascinant et hostile à la fois.

Je me sens privilégiée de me promener dans ce paysage.

parc Timanfaya

Lanzarote : route de

 Lagune verte sur sol gris souris

Le parc longe la mer. Tout comme un sentier côtier, que je n’ai pas emprunté. En revanche, je suis allée juste à côté, au petit village El Golfo, en dehors du parc. Dans une petite baie, une lagune verte émerge des ocres, des rouges et du gris de la terre, le bleu de la mer en regard.

Dans la crique d’à côté, des barques se protègent du vent sur le sable volcanique. Plus loin, adossée sur des pierres, je pique-nique d’un morceau de fromage de chèvre et de pain pendant qu’une dame se dore au soleil au son des vagues.

Lanzarote. La lagune verte du village El Golfo.

Et de la lave sortit le vin

Lanzarote : vallée de la Geria.Le paysage volcanique façonné par l’homme peut aussi se révéler étonnant. Comme dans la vallée de La Geria. A perte de vue, des demi-lunes de pierres émergent des lapilli. Dans le creux de ces murets s’abrite… un cep de vigne.

Cette ingénieuse méthode agricole protège la plante du vent, permet d’absorber la rosée et de la conduire jusqu’aux racines plantées dans le sol arable d’avant l’éruption. Du raisin qui mûrit là, les viticulteurs de Lanzarote font le vin de malvasía (malvoisie). Pas mauvais du tout après une journée de balade. ;-)

Les vignes, avec leurs murets, dessinent une broderie de pierres et une mosaïque géante dans le paysage.

Le volcan du Corbeau…

À ceux qui n’ont pas de billet pour une balade guidée dans la parc de Timanfaya, je conseille une petite promenade que m’avait indiquée Nino : celle qui fait le tour du volcan del Cuervo.

Pour l’ambiance, cuervo veut dire corbeau en espagnol. Faut dire qu’il a des atouts pour lui, l’animal. Pas très grand, mais bien gaulé, du gris-noir, un cratère qui a de la tenue (et dans lequel on peut pénétrer). De là, il lorgne sur les silhouettes des Montañas del fuego.

Lanzarote : El Cuervo.

Pour y accéder, rien de plus facile. Un sentier part de la route LZ56 (sur la gauche quand on va vers le nord).

J’étais seule quand je m’y suis promenée. Le Corbeau était tout à moi ! Du silence, du soleil, quelques plantes et des pierres… Quand je suis repartie, un groupe un peu bruyant s’en approchait. Je n’en ai que davantage savouré mon moment avec el Cuervo.

C’est une partie « très minérale » de l’île que je viens de décrire. Un petit détour sur la Lune. Le reste est un peu différent. J’ai aimé l’ensemble.

Petit rab de photos :

Les dromadaires étaient utilisés dans les champs avant de l'être pour les touristes.
Les dromadaires étaient utilisés dans les champs avant de l’être pour les touristes.

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Le jour où j’ai mangé une chèvre mongole cuite avec des pierres https://blog-plus-loin.com/2015-12-15-chevre-mongole-cuite-pierres/ https://blog-plus-loin.com/2015-12-15-chevre-mongole-cuite-pierres/#comments Tue, 15 Dec 2015 11:02:00 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2532 En Mongolie, entre les yacks et les chevaux, j’ai goûté au khorkhog ! La viande cuit à l’étouffée au contact de pierres chaudes, le tout enfermé dans un bidon que lèchent les flammes… La petite chèvre qui gambadait a fini dans nos estomacs. La journée fut à la fois paisible …

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En Mongolie, entre les yacks et les chevaux, j’ai goûté au khorkhog ! La viande cuit à l’étouffée au contact de pierres chaudes, le tout enfermé dans un bidon que lèchent les flammes… La petite chèvre qui gambadait a fini dans nos estomacs.

La journée fut à la fois paisible et marquante. Lors de mon road trip en Mongolie en cette fin juin, c’est une pause. Peu de route cahotante, une jolie balade jusqu’aux chutes dans la vallée de l’Orkhon, du temps pour laver ses vêtements à la rivière et… un festin de chèvre.

Les chutes d’eau de l’Orkhon

Chute de 20 m de la vallée de l'Orkhon, en Mongolie.

Le cadre est spectaculaire. Dans les prairies, une espèce de brèche volcanique encaissée abrite une cascade de 20 m de haut.

Le coin est assez touristique, mais tout est relatif. Nous sommes en Mongolie. Ça veut dire qu’il y a un parc aménagé avec des toilettes de bois, creusées dans le sol,  quelques camps de yourtes pour les touristes à l’horizon et nous croiserons quelques Chinois à cheval.

Ce n’est pas la foule.

Près d’une plus petite chute d’eau, il n’y a que  mon petit groupe. De là, à la mi-journée, nous rejoignons notre campement à pied. Certains dormiront dans la yourte, d’autres sous la tente.

Chèvres et moutons dans la vallée de l'Orkhon, en Mongolie.

Chèvre, mouton et lait de jument fermenté

Nos hôtes nous proposent de cuisiner un khorkhog, si nous achetons une bête… Ce « plat typique très délicieux », selon notre guide, se cuit avec des pierres. La veille, d’autres Mongols nous avaient déjà fait cette offre, alors déclinée.

Après quelques tergiversations, nous acceptons… plus par curiosité que par folle envie et… sans savoir si c’est une chèvre ou un mouton qui sera tué. Faut dire qu’en début de voyage, la soupe à la chèvre séchée, au goût très prononcé, ne nous a guère emballés… alors que les raviolis de mouton (buuz ou kuushur) sont plutôt des valeurs sûres.

En attendant, je goûte pour la première fois du voyage à l’aïrag, le fameux lait de jument fermenté. C’est la saison. C’est l’occasion. Dans le grand bol, je prends plusieurs gorgées.  L’aïrag est à la fois aigre et doucereux, piquant, filant, un peu pétillant et alcoolisé.

Du fromage sèche au soleil, sur une yourte.Verdict ? Il doit falloir être habitué pour apprécier. ;-)

J’en reprends quand même encore un peu car je veux regoûter à l’étrange. Notre hôte, lui, boit aïrag et coca !

L’été, c’est l’époque des « aliments blancs », les laitages. Aïrag, yaourt mais aussi fromage. Il sèche aussi sur le toit de la yourte. C’est comme ça partout.

Je lave mon linge quand…

L’après-midi s’écoule tranquillement, face à la plaine avec ses défilés de bestiaux. Chevaux, chèvres, yacks…

Chevaux dans la vallée de l'Orkhon, Mongolie.

Yourte face à la plaine, en Mongolie.

Laver le linge à la rivière (Mongolie).J’en profite pour aller laver mon linge à la rivière. Après le désert de Gobi, mon pantalon tiendrait presque debout !

Il se cache d’ailleurs en train de sécher sur des photos qui suivent dans ce post. Le trouverez-vous ? ;-)

Me voilà donc lavandière, face à une copine de labeur. Frotte, frotte. Savon. Rince, rince, rince. Tord, essore, tord, essore.

Ma voisine s’en va. Un gros, gros yack arrive tout près, avec les longues cornes, le poil dru et tout… Je me lève pour que la bête comprenne à qui elle a affaire. Un être humain, pas une chose informe qui s’agite au bord de la rivière. Face à face. Regards. Nous décidons de nous ignorer (enfin, surtout lui, car je garde un œil ouvert).

C’est alors que je découvre nos hôtes en train de choisir notre dîner… De l’autre côté de la rivière, ils sont trois au milieu du troupeau. Ils ont jeté leur dévolu sur une petite chèvre brune. Elle est récalcitrante ! On la comprend. Deux hommes la tirent pendant qu’un garçon la pousse. Ses copines ne s’affolent pas bien longtemps… Ingrates ! Pas facile la vie de chèvre…

La chèvre est choisie (Mongolie).
La chèvre est choisie (Mongolie).

 

« Attention, certaines images peuvent heurter la sensibilité des personnes non averties » ;-)

Préparation de la chèvre (Mongolie).Je le confesse : j’ai négligemment attendu d’être sûre que la bête soit morte avant d’aller jeter un œil. Elle était en train de se faire déshabiller à mon arrivée.

Dorjoo, notre chauffeur, est à la manœuvre, à l’ombre d’un des camions UAZ, aussi à l’aise qu’au volant, le bras en train de décoller la peau.

Pour la découpe, notre hôte arrive. La tête, encore encornée, a l’air d’être un mets délicat… J’aime autant qu’on ne nous la serve pas ! Son épouse, chic, maquillée et avec ses bijoux, s’occupe des abats. Elle les nettoie et remplit des boyaux avec le seau de sang.

Pour voir les images en grand (elles le méritent!), il suffit de cliquer et de les faire défiler.

Un rapace mongol (milan).Pendant que la femme en termine avec la préparation des abats, des rapaces tournoient au-dessus des têtes. Je crois que ce sont des milans. A certains moments, il sont si nombreux qu’on ne peut les compter.

Turuu, le cuistot, apporte chacun des morceaux dans la yourte cuisine. Elle ne sert qu’à ça ou presque.

Des rapaces guettent les restes.
Des rapaces guettent les restes.

Faire chauffer les pierres pour le khorkhog

Les abats bouillonnent gentiment sur le poêle central. Puis nous sommes tous invités à venir voir « la mise en bidon ». Des pierres rondes ont été chauffées, les morceaux de chèvre avec les os découpés et les légumes préparés. Couche après couche, bidoche, carottes, pommes de terre et pierres sont glissées dans le récipient. Un peu d’eau est ajoutée. Y’a plus qu’à fermer !

Reste à transporter le bidon, sur le feu, dehors. Le khorkhog, c’est tout à la fois une pierrade, un pot au feu et un barbecue ! Notez bien : si vous voulez faire la recette chez vous, qu’il n’est pas du tout nécessaire d’avoir le bidon à l’air (celui un peu replet de l’humain) pour réussir le plat. Notre hôte fait simplement comme beaucoup de Mongols : relever son tee-shirt quand il fait un peu chaud.

Patienter le temps de la cuisson

Pour cela, il suffit de regarder les va-et-vient des bêtes pendant une heure et demie. Les nomades ramènent justement les yacks « à la maison ». Il y a les cornus, les décoiffés, les punks, les reggaeyacks…

Les yacks et autres bêtes autour du khorkhog (Mongolie).

Léger instant de gêne lorsque des chèvres ramènent leur fraise.

Troupeau de chèvres mongoles.

Des abats prêts à déguster...A fortiori parce qu’on vient de nous apporter en guise d’apéro les abats de leur pote. Boudin, foie et… espèces de morceaux de gras dans du boyau (j’avoue mon ignorance).

Alors là, comment dire… je ne suis pas chochotte des abats, mais les bouts de gras au fort goût de chèvre ne passent pas. Heureusement, les milans apprécient et attrapent quelques morceaux envoyés discrètement. Le boudin… Ben, c’est du sang cuit qui a un parfum de chèvre puissance 10… Dur, dur. Soulagement : le foie a goût de foie !

Et, désormais, nous avons les foies : allons-nous réussir à manger le khorkhog ? La chèvre séchée est encore sur tous les palets… Un mouton, ça aurait été mieux, non ? Un peu de vodka mongole nous endurcit.

Déguster le khorkhog avec les doigts

Le khorkhog est prêt. Le bidon est sorti du feu. Viandes et légumes sont disposés dans des bassines et des plats. Les pierres aussi. Elles sont brûlantes et suintantes de graisse. Avant de manger, il faut les prendre dans les mains. C’est bon pour la santé, nous répète-t-on. Je jongle avec celle qu’on me donne. Mes mains ne sont pas tannées, c’est super chaud.

Le khorkhog est prêt.Le khorkhog se mange avec les doigts. On grignote les morceaux de chair accrochée aux os et les parties plus charnues, en s’aidant d’un couteau.

Et c’est bon, vraiment bon ! La viande, cuite à l’étouffée, est moelleuse, sans goût prononcé désagréable.

Elle a la saveur de l’attente et du soulagement, de la prairie où paissent les yacks. Elle a le parfum de l’air frais qui tombe quand la lune se lève, des gestes répétés depuis des siècles, de la chèvre qui ne s’attendait pas à être mangée un soir de juin et des sourires échangés.

Je m’assieds, dans l’herbe rase, à côté des Mongols qui nous accueillent. Ils me resservent. Oui, le khorkhog, « c’est très délicieux ».

Le khorkhog, c'est "très délicieux".

Le khorkhog se mange avec les doigts.

PS : Avez-vous vu dans les photos le pantalon que j’avais lavé dans la rivière, en train de sécher? ;-)

La nuit tombe sur le festin.

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Lanzarote, ça me botte ! https://blog-plus-loin.com/2015-12-09-lanzarote-ca-me-botte/ https://blog-plus-loin.com/2015-12-09-lanzarote-ca-me-botte/#comments Wed, 09 Dec 2015 22:29:56 +0000 http://blog-plus-loin.com/?p=2487 J’ai passé une semaine aux Canaries, sur l’île de Lanzarote. Sans connaître, j’avais quelques a priori négatifs. J’ai bien fait d’aller voir par moi-même car j’ai beaucoup aimé les volcans noirs, les petites vallées cultivées, le soleil soufflé par le vent… Au-delà des clichés Les Canaries, je ne connaissais pas. …

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J’ai passé une semaine aux Canaries, sur l’île de Lanzarote. Sans connaître, j’avais quelques a priori négatifs. J’ai bien fait d’aller voir par moi-même car j’ai beaucoup aimé les volcans noirs, les petites vallées cultivées, le soleil soufflé par le vent…

Au-delà des clichés

Les Canaries, je ne connaissais pas. J’avais une idée floue sur cet archipel d’îles situé à à peine plus d’une centaine de kilomètres du Maroc, dans l’Atlantique. Deux images en tête : le tourisme de masse dans des hôtels all inclusive — pas vraiment mon truc ; le temps clément et sec toute l’année, bénéfique aux gens souffrant de rhumatismes — pas encore mon truc.

Puis, j’ai examiné l’idée d’y passer une semaine en hiver, en me disant que ces îles espagnoles ne se résumaient certainement pas à cela. J’avais envie de soleil et de ciel bleu en novembre, pas très loin de chez moi. Ce genre de choses qui n’existent guère, à cette période, en Bretagne où je vis (faut bien le reconnaître, hein).

Volcan El Cuervo, à Lanzarote (Canaries).

De lectures de sites en conseils d’amis, j’ai choisi l’île de Lanzarote, dont les photos de champs de lave figée me fascinaient. Aussi, parce que les vastes hôtels et les locations saisonnières avaient l’air de se cantonner en des endroits précis. Je me suis imaginée me balader sur les volcans et me nourrir du soleil en lisant sur une plage.

Et je suis arrivée.

Quand le jour se lève

Ce soir de novembre, mon avion atterrit à Arrecife alors que la nuit vient de tomber. Je ne vois que ce qu’éclairent les lampadaires. Je récupère une petite voiture de location (100 € la semaine) et conduis vers le nord.

Los cocoteros, à Lanzarote (Canaries). Mon camp de base, chez l’habitant, se trouve à Guatiza. Chez Nino, ça avait l’air à l’écart de la ville au pied d’un volcan, la mer à quelques centaines de mètres.

La campagne est plongée dans le noir, je ne la devine même pas, mais je me laisse guider sur un chemin de terre cahoteux, sous les étoiles.
Le lendemain, au réveil, par la fenêtre, je découvre le sol rocailleux et l’air clair, les flots bleus frottés par un léger vent et, derrière, un volcan pentu mâtiné d’un rouge rouillé. Je suis toute excitée. Je sens que ce séjour va être léger.

Le nord de l’île

Los cocoteros, à Lanzarote (Canaries). Mon hôte, Nino, m’a donné plein de conseils. Il connaît très bien son île et me recommande d’aller dans les sites touristiques en fin de journée, lorsque les guaguas sont déjà passés. Comme à Cuba, c’est comme ça qu’on appelle les cars ici.

Et les guaguas (prononcez wawas) de touristes sont assez nombreux. Avec les effets de groupe inhérents, les parleurs forts, les passeurs dans le champ de la photo, les critiqueurs, les blagueurs pour la galerie, les comparateurs, les oublieurs d’eux-mêmes et les émerveillés, les disciplinés, les éveillés.

Je suis ravie d’être seule au volant. Je m’arrête où et quand je veux. Devant un champ de cactus, dans un petit village côtier — maisons blanches et volets bleus ou verts — pour prendre un café, devant un ancien champ de lave où la végétation rase fait comme des moutons de verdure. Il a plu il y a une semaine, m’a dit Nino, alors tout est un peu plus vert sur cette île aride.

Sous la croûte de lave

Aux Jameos del agua, je découvre ces cavités souterraines qui circulent d’un vieux volcan jusqu’à la mer (en fait, il est plutôt adolescent à l’échelle géologique) .

Los Jameos del agua, à Lanzarote (Canaries)La lave s’est figée au contact de l’air, mais a continué à couler dans ces tunnels, créant des conduits dans lesquelles l’Atlantique s’est engouffré.

Le site a été aménagé par César Manrique, artiste du XXe siècle, emblématique de l’île. Je dois bien avouer que je ne le connaissais pas, mais c’est à lui que Lanzarote doit d’être préservée et les zones hôtelières construites en seulement trois points de l’île.

Ce lieu naturel encaissé, façonné par l’homme, me plaît. On descend dans une œuvre d’art. L’eau cristalline abrite des centaines de petites crabes blancs et aveugles, uniques au monde. L’atmosphère est feutrée, presque irréelle.

Après un bassin d’eau bleue entouré de palmiers et de plantes grasses, comme un paradis protégé, se trouve une salle de concert des plus fascinantes. Dans l’ample « grotte », les gradins descendent vers la scène. Je me dis que j’adorerais passer une soirée, ici, dans ce lieu paisible et apaisant, boire un verre au bar près des crabes, avant d’aller écouter la Sonate n°17 de Beethoven (La Tempête) dans l’auditorium de pierre, ressentir les contrastes, le calme après l’éruption.

Pour voir les photos en grand, il suffit de cliquer dessus et de les faire défiler.

Un peu plus haut dans les terres, c’est la Cueva de los verdes. Toujours ces cavités, ici on les découvre par groupe, avec un guide. Les gouttes de lave figées, la paroi qui ressemble parfois à du mastic, les couleurs du gris au vert en passant par le jaune, ça vaut bien de se plier en deux pour ne pas se cogner la tête.

Sable blanc sur pierres noires

Tout au nord de Lanzarote, des blocs de pierre noire semblent pousser dans du sable blanc très fin. Comme il y a toujours un peu (beaucoup, passionnément) de vent, des abris de pierres circulaires servent de coupe-vent.

Les gens s’y prélassent comme dans des petits nids. Cette façon de faire se retrouve un peu partout sur l’île, y compris pour protéger les vignes !

La Graciosa, l’île sans bitume

L'île de la Graciosa, à Lanzarote (Canaries).D’Orzola, un ferry emmène vers la petite île de la Graciosa. J’y suis allée.

Dans son petit port, pas de bitume. Les rues sont en sable et les maisons des cubes blancs. Cela donne un petit air de Maghreb à l’endroit. Il n’y a pas un arbre. Il faut marcher trois ou quatre kilomètres vers l’est pour atteindre de superbes plages, idylliques le matin avant que n’arrive un catamaran déversant un gros groupe de touristes.

Une autre plage, un peu plus loin, reste calme. Quelques Allemands s’y baignent tout nus. C’est le genre de lieu où le temps se suspend. Je nage au milieu des poissons rayés, je lis au soleil, je roupille un peu.

Du haut des falaises

La partie nord-ouest de l’île, elle, est escarpée. Du haut des falaises, la vue plonge vers La Graciosa. La mer est archi bleue.

Vue sur l'île de la Graciosa, à Lanzarote (Canaries).

Près de Maguez, à Lanzarote (Canaries).Derrière, les terres noires sont cultivées et habitées. Je m’arrête dans le village de Maguez, pour grimper jusqu’au bord de la falaise.

Je serpente parmi les champs. Quelques cucurbitacées s’étirent sur le sol, entre les murets.

Le cratère d’un volcan s’ouvre à mon regard, à mesure que je monte. Le bel arrondi, de son cœur, ses pentes régulières… Je ne sens pas l’effort car j’observe tout autour de moi. Le vent frais m’a fait enfiler un gilet. Je suis arrivée en haut. Ravie.

Le lendemain, j’ai refait une balade de ce type, à partir de Haría, une petite ville juste à côté. Entre quelques palmiers, j’ai remonté la Valle de los Catillejos et je suis redescendue par celle del Rincon. J’ai failli être emportée par les alizés dans le précipice ! J’ai résisté. ;-)

Vue sur Famara, à Lanzarote (Canaries).

Famara et les surfeurs

Les vagues ci-dessus sont célèbres pour le surf. C’est à Famara que le peuple coolos des surfeurs s’en donne à cœur joie (ceci est un sarcasme, je le concède. Tout surfeur n’est pas cool, et tout cool n’est pas surfeur). Il y a aussi des windsurfeurs. Yeah ! J’ai déjà écrit qu’il y avait du vent ? Non, si ? ;-)

Le coin est assez sauvage et beau. Puis, j’y ai mangé une délicieuse daurade grillée, avec des pommes de terre en robe des champs confites au sel, accompagnées de mojos, ces sauces rouges et vertes relevées, typiques des Canaries (oui, ça ne pouvait que réjouir la gourmande que je suis).

Du côté de Famara, à Lanzarote (Canaries).

Vous l’avez compris ? J’ai vraiment aimé Lanzarote ! Je ne suis même pas payée par l’office de tourisme pour le dire. Et je n’ai pas encore parlé du parc national avec les volcans tout jeunots!

J’ai désormais remisé mes idées préconçues (et d’ignorante) au cagibi. Peut-être que je retournerai aux Canaries avant même d’avoir des rhumatismes. ;-)

Du côté de Famara, à Lanzarote (Canaries).

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