Pêche à la sardine miraculeuse
A Durban (Afrique du Sud), la migration des sardines remplit les filets tirés depuis la plage par les pêcheurs. Un vrai spectacle. La baignade est interdite. Les requins peuvent approcher.
Le sardine run
Surprise lors d’une promenade sur la plage de Durban, en Afrique du Sud. J’entends des cris venus de la mer. Aussitôt, des jeunes hommes, que je n’avais pas remarqués, arrivent et viennent tirer des filets, les pieds dans le sable.
C’est la pêche aux sardines. Elles sont nombreuses en cette période de migration, le sardine run. Les filets mis en place en mer une grande partie de l’année pour protéger les plages des requins ont été retirés. Une façon d’éviter de retrouver des cadavres de squales et autres prédateurs de sardines pris au piège.
La course à la pêche
Du coup, d’autres filets entrent en action. Ceux des pêcheurs, lâchés par des hommes en combinaison de plongée à partir de leur bateau pneumatique. Ils sont rabattus vers la rive. Là, on tire en criant et chantant sous les yeux des plagistes et de ceux qui attendent d’acheter une livre de sardines fraîches.
Le ballet est fascinant. Tout le monde s’active. Les poissons sont là par milliers coincés dans les mailles du filet, lourds à rapporter sur le sable. Frétillants, glissants.
Ils sont balancés dans des seaux, des caisses en plastique et des glacières, qui a leur tour sont jetés dans des gros 4×4. Au pied des véhicules, certains cassent de la glace pour en recouvrir les sardines.
Des petits vendeurs glissent quelques poissons dans des plastiques noirs contre un peu d’argent.
Le front de mer, derrière lequel casino, restos et boutiques sont ouverts, est devenu un marché, une criée et un port. Vous pouvez laisser défiler le diaporama de photos.
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