Du côté des vendeurs de rue de Colombie
Coups de téléphones, fruits, tee-shirts, glaces, biscuits, cigarettes, ceviche, sodas… Les vendeurs de rue de Carthagène et Santa Marta, en Colombie, ont des commerces variés. Venez les découvrir en photos.
Les palenqueras
A Carthagène, sur la côte caraïbe colombienne où j’ai passé près d’un mois, on croise de nombreux marchands ambulants. J’adore les regarder.
Evidemment, les palenqueras -ces vendeuses noires en habits traditionnels- en sont l’image emblématique. Elles ont même une statue à leur effigie dans la ville. Aujourd’hui, elle vendent de goûteux fruits coupés aux touristes et prennent la pause bien volontiers contre quelques pesos.
Ils font partie du quotidien
Mais il y a aussi tous les autres. Certains ont juste un thermos de café sous le bras, avec quelques gobelets en plastique. D’autres possèdent un triporteur et la mécanique qui va avec pour fabriquer des espèces de granités aux couleurs fluo.
Les vendeurs de rue animent une ville et lui donnent un caractère. Les touristes les trouvent pittoresques.
Ces marchands ambulants gagnent chichement leur vie. Beaucoup ne payent ni taxes ni impôts. Les économistes disent qu’ils font partie du secteur informel.
Ils sont tous les matins au même endroit, avec leur café chaud. Les gens en route pour le boulot ne pourraient se passer de « leur » vendeur. Il fait partie de leur quotidien.
Ils vendent de l’eau, des sodas, des jus de fruits dans la touffeur tropicale. Les assoiffés apprécient. Ils proposent des fruits délicieux, des empenadas savoureuses ou des saucisses qui tordent le bide. Les estomacs dégustent.
Les marcheurs
A Carthagène, beaucoup circulent avec du café chaud. On le boit dans une tasse à côté du marchand ou en emportant un gobelet.
Les engins triporteurs
D’autres vendent des jus de fruit ou des glaces grâce à des triporteurs. Les parasols, ouverts ou pliés, sont multicolores.
A Carthagène, des sculptures en métal évoquent quelques activités de rue… Y compris ces vendeurs ambulants et leurs engins à faire des granités.
Les sculptures font face à la l’église San Pedro Claver. Forcément, certains viennent s’installer près de leur collègue de fer : le lieu est touristique et le cadre très agréable.
Qui veut téléphoner ?
Presque aussi nombreux que les vendeurs de café, les marchands… d’appels téléphoniques ! Sur des petites caisses de bois peintes ou des cartons, ils posent des mobiles que les passants peuvent utiliser contre un peu d’argent. Comme des cabines téléphoniques. Les systèmes sont plus ou moins sophistiqués. Avec fils ou sans. Sauf que là, les fils sont le signe de l’ingéniosité de l’installation.
Cocktails, glaces et ceviche sur la plage
Ça défile sur le sable de Bocagrande, la grande plage de Carthagène, au pied des immeubles. Les masseuses promettent une peau aussi noire que la leur aux petites blanches alanguies sous les parasols payants. Leur secret ? L’aloé vera. Evidemment, bien sûr, sans aucun doute.
On peut aussi se nourrir et s’alcooliser.
Un jour de match
Je l’ai déjà raconté : j’étais en Colombie pendant la Coupe du monde de football. Le beau parcours des cafeteros a été suivi avec ferveur. A chaque match, ses marchands. Maillots, trompetas, eau fraîche, jus de fruit..
Voilà encore quelques photos de vendeurs, croisés au hasard des rues. Oui, j’ai une prédilection pour le jaune des mangues, leur saveur, leur goût sucré… ;-)
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