Papeete, je trouve ça plutôt chouette
Un grand port, des embouteillages, des portions énormes dans les restos, du soleil, des paquebots, un front de mer peu sexy, un marché vivant… Je suis à Papeete, à Tahiti.
Pas « moche-moche »
J’avais lu et entendu ça et là que Papeete n’était pas des plus séduisantes, que la capitale de la Polynésie française à Tahiti était plutôt sans charmes. Après plus d’une semaine sur place, je ne dirais pas ça.
Certes, Papeete n’est pas jolie-jolie, mais elle n’est pas pas moche-moche non plus. C’est sûr, ce n’est pas la carte postale polynésienne, même si l’agglomération abrite plus de la moitié de toute la population du territoire.
Le front de mer
Le front de mer attire forcément le visiteur. On est quand même au milieu de Pacifique, hein. Ne l’imaginez pas bucolique et paradisiaque. Un boulevard à deux fois deux voies le longe, bordés par des immeubles datés et souvent défraîchis.
Il faut plutôt regarder l’horizon : le port et sa zone d’activités d’un côté ; la silhouette découpée de l’île de Mooréa sur lequel le soleil se couche de l’autre.
A l’arrière
Dans les rues, des petits 4×4 roulent devant des boutiques peu clinquantes ou des snacks-bars vendeurs de sandwichs énormes à la viande. Des femmes se déplacent avec une fleur (fraîche ou en plastique) dans les cheveux, certains jeunes hommes marchent vers l’océan avec une rame sous le bras. Quand on lève un peu les yeux, on aperçoit souvent les montagnes, derrière les petits immeubles et les basses maisons.
Cela fait oublier l’architecture tristoune et l’urbanisme sans caractère.
Il y a aussi le marché municipal avec fruits, légumes et poissons au rez-de-chaussée. Paréos, perles et souvenirs à l’étage. L’ensemble est très coloré.
A l’extérieur, des femmes vendent et confectionnent des colliers de fleurs parfumées.
Les « roulottes »
Place Vaiete, des « roulottes » s’installent en fin de journée. On casse la croûte dans ces petits restos ambulants.
Enfin, « casser la croûte » n’est pas tout à fait l’expression adéquate. Les portions sont énormes! J’ai failli me noyer dans mon poisson cru au lait de coco !
L’ambiance est sympa.
C’est un passage obligé pour le touriste qui peut aussi y engloutir des galettes, des pizzas, des plats chinois. « Madame, tu veux des frites ou du riz avec ton poisson ? »
Les habitants de Papeete et des environs y viennent aussi.
Les paquebots de croisière
Ils en arrivent régulièrement dans le port. Certains sont des monstres marins, des immeubles flottants. Ils déversent leurs passagers, casquettes au front, restent vingt-quatre heures avant de repartir.
Les arrivées de bateaux rythment un peu la vie du centre-ville, qui est plutôt bien vivant sauf le samedi après-midi et le dimanche. Toutes les boutiques sont fermées. Rideau.
Un rab’ de photos
Pour le reste, je vous laisse jeter un oeil sur les photos suivantes (un clic sur une photo pour l’agrandir, puis les flèches du clavier pour les faire défiler). Dans une ville aux attraits discrets, j’aime les petits détails. La Polynésie est la troisième étape de mon voyage. J’y reste un mois ! A la fin de la semaine, je « vais dans les îles », comme on dit ici. ;-)
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