La Death Valley sous toutes les coutures (ou presque)

La Death Valley, en Californie, est un immense parc. Aride, rocailleux, salé, torride, hostile et fantastique. Je voulais y aller depuis longtemps. Balade en photos.

La Death Valley…

A la frontière entre la Californie et le Nevada (donc pas loin de Las Vegas), le Death Valley national park est grand. Très grand. La Vallée de la Mort en tant que telle s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres. Et mieux vaut ne pas y tomber en panne d’essence, car ce désert est peu habité, même s’il est très fréquenté.

Death Valley, novembre 2012.

C’est le coin des superlatifs : le plus chaud, le plus sec, le plus bas. L’été, faut apporter des litres d’eau pour survivre dans sa voiture climatisée (et abreuver le radiateur du dit véhicule). Et gare à la chaleur quand on en sort ! Record mondial : 56° C à l’ombre en 1913 (mais il n’y a pas d’ombre, hein). Oui ? Ben, moi, je n’ai pas vu ça.

Nous sommes en novembre. Le début de la saison fraîche. Aujourd’hui, il a fait au maximum une vingtaine de degrés celcius (et cinq la nuit !). Un peu moins que la moyenne de novembre.

Death Valley. Ancien site d'exploitation du Borax.

On peut donc marcher, prendre des photos sans que le soleil n’écrase tout le paysage, les touristes ne sont pas trop nombreux, les aires de camping sans arbres en sont presque agréables (enfin, moi, je dors dans un motel à Beatty…) et il ne pleut pas (il pleut rarement dans ce coin sec « protégé » de l’océan par plusieurs chaînes de montagnes)… Bref, j’ai l’impression que je suis là au bon moment !

Je vous propose un petit tour en photos aux quatre coins (ou presque) du parc. Vous pouvez les voir en poursuivant la lecture du post ou en cliquant sur l’une d’elle, puis en les faisant défiler avec les flèches.

Comme du marbre

Death Valley. Mosaic canyon.Mosaic canyon. Etroit canyon que l’on remonte à pied, en « rasant les murs ».

Signe particulier. Les parois de marbre sont polies par endroit. Doux au toucher. Plusieurs couleurs. Le canyon s’élargit au bout de quelques centaines de mètres.

Death Valley. Mosaic canyon.

Dans le sable des dunes

Mesquite flat sand dunes. Un grand coin de dunes au milieu de la pierre.

Signe particulier. Beaucoup de gens restent sur le parking ou ne s’aventurent que sur les premières dunes. Faut dire que marcher dans le sable demande un certain effort ! Il est récompensé par la sensation que le paysage change après chaque grimpette. Superbe au coucher du soleil (vers 16h30 en ce mois de novembre). Plein de traces de bestioles sur le sol.

Death Valley. Mosquite flat sand dunes.

Death Valley. Mosquite flat sand dunes.

Death Valley. Mosquite flat sand dunes.

L’immensité

Death Valley. Dante's view.

Dante’s view. A plus de 1500 mètres d’altitude, superbe panorama sur la Vallée de la Mort. La vue de Dante surplombe un décor « infernal », où se trouve d’ailleurs un site appelé le Golf du diable (Devil’s golf course).

Signe particulier. On y accède en voiture par une route qui se termine par une grimpette raidoche. En arrivant sur le parking que l’on dirait suspendu dans le vide, légère sensation de vertige. :D Beaucoup de touristes n’en décollent pas alors que des chemins permettent d’encore mieux savourer la vue ! S’il y pleuvait comme en Normandie, il y aurait un lac et des forêts sur les montagnes à la place de ce paysage salé…

Death Valley. Dante's view.

Death Valley. Dante's view.

Death Valley. Dante's view.

Un air de Cappadoce

Zabriskie point. L’un des coins les plus célèbres de la Death Valley. Là encore, l’érosion a sculpté le paysage.

Signe particulier. Alerte gros cars de tourisme ! Même en basse saison, ils sont là. A peine un flot de passagers vient de rembarquer qu’un autre arrive. Certains restent sur place deux minutes. D’autres n’ont l’air de regarder qu’à travers de l’objectif de l’appareil photo. Je me dis que je suis bien peinarde, seule, dans ma petite voiture rouge.

Le coin a été aperçu dans plein de films : Zabriskie point (d’Antonioni), Star Wars

Death Valley. Zabriskie point.

Death Valley. Zabriskie point.

Sous le niveau de la mer

Death Valley. Badwater basin.

Badwater basin.  Ce serait le point le plus bas de l’hémisphère nord. Un peu d’eau salée s’y trouve encore. Le reste n’est qu’un tapis de boue sèche et de sel. Immense.

Signe particulier. Le panneau semble erroné : pas d’emballement, hein. Badwater n’est pas à 855 mètres sous le niveau de la mer, mais plutôt à moins 85.5 m !  Faut bien regarder le petit point qui sert de virgule. Accrochée à la falaise en face, une autre pancarte indique 85 mètres plus haut « sea level ».

Death Valley. Badwater basin.

Death Valley. Badwater basin.

Death Valley. Badwater basin.

Des couleurs…

Artist’s drive. Une petite route passe devant un paysage de collines volcaniques colorées. L’un des points de vue s’appelle… the Artist palette.

Signe particulier. Argh ! Quand j’y suis allée, le soleil s’était caché derrière un haut nuage. Dommage pourla lumière. M’enfin, on voit déjà les couleurs, non ?

Death Valley. Artist's drive.

Death Valley. Artist's drive.

De l’or ! Yihou !

Golden canyon. Un canyon… doré. Jolie ambiance et belle balade.

Signe particulier. Beaucoup de Français à y marcher en ce 14 novembre. Moi, j’y ai aussi sauté pour presque conclure de façon vivante ma deuxième journée dans la Death Valley. ;-)

Death Valley. Golden canyon.

Death Valley. Golden canyon.

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