Les étrangetés d’un glacier islandais vu du ciel
En Islande, j’ai survolé le Vatnajökull, le plus grand glacier du pays. Etrange paysage, où des morceaux de glaçons ressemblent à des dents et où la cendre fait des dessins.
Gleu ?
« Gleu gleu ? » « Gleu gleu gleu yoküll gleu. » L’amie avec qui je voyage en Islande en août 2009 ne parle pas islandais. Moi non plus. Le premier jour, on ne distinguait quasiment pas les différentes syllabes de cette langue !
Mais, « yoküll », ça veut dire glacier. On l’avait révisé. Comme ça, au débotté, en passant devant un petit aérodrome dont la piste ne se distingue guère sur le sol, je demande: « On fait un tour en avion ? » Je lui avais déjà fait le coup à l’aller. Réponse négative. Je blague en demandant une nouvelle fois. Surprise: c’est oui !
Immédiatement, je fais demi-tour sur cette route n° 1 qui fait le tour de l’Islande. Direction la baraque de l’aérodrome. Justement, des frères canadiens (si je me souviens bien) s’apprêtent à monter dans un avion. Ils ont payé. Il reste deux places. On lâche nos billets et on embarque avec eux ! On part survoler le Vanatjökull, le plus grand glacier du pays. C’est là où se trouve le parc naturel de Skaftafell, apprécié des marcheurs.
Dans le petit avion
L’avion décolle au milieu de ce paysage plat qui court vers la mer.
Eyjafjöll n’avait pas encore sévi et paralysé le ciel des avions européens lors de son éruption. Et nous, on découvre notre premier glacier sous lequel couve un volcan.
Au fur et à mesure que le petit avion progresse, nos yeux observent des paysages de plus en plus étonnants.
Nous sommes au-dessus du glacier. Des immenses glaçons s’étendent à perte de vue. Ils sont là depuis des centaines d’années.
Je cherche du regard où le voyage au centre de la terre aurait pu commencer, même si Jules Verne l’a situé au Snæfellsjökull, à l’ouest de l’Islande.
Surprise, tout n’est pas blanc. Au contraire, il y a sur la glace du noir, du gris, du bleu aussi.
Les morceaux de terre qui apparaissent semblent désolés. Puis, je suis ébahie par toutes ces formes, ces figures géométriques formées par le vent, le temps et les volcans.
Ces dessins noirs sont des traces de cendres des précédentes éruptions…
Il y a aussi des espèces de molaires géantes ! On dirait des grosses dents toutes serrées les unes contre les autres, non ?
J’ai vraiment aimé. Trop gleu gleu ce petit voyage aérien, non ?
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