Une offrande, deux offrandes, mille offrandes à Bali
Par terre, sur un mur, dans une voiture, sur la plage… Il y a des offrandes partout à Bali. J’adore. D’autant qu’elles ne sont pas toutes les mêmes. J’aime celles avec des bonbons.
Deuxième mois de voyage
Me voilà à Bali, en Indonésie. Deuxième étape de mon voyage de quatre mois qui a débuté par l’Afrique du Sud. Je découvre l’île que je ne connaissais pas. Forcément, tout est neuf pour moi : la foule des cyclomoteurs, les vagues des plages de Legian et Kuta, les hordes de touristes, les temples et les autels partout, les rizières, le sourire des Balinais et leurs sollicitations pour des « transport » et… les offrandes.
Des offrandes éphémères
Poum. En voilà une qui vient d’être posée devant ma chambre. Bim, une autre à l’entrée sur le trottoir. Elles sont toutes fraîches. Des gens vont marcher dessus, des chiens et des oiseaux vont se servir, manger les biscuits et les détruire… Leur durée de vie est très éphémère.
C’est marrant. Le rituel quotidien se répète. Partout. Les anciennes offrandes sont régulièrement balayées pour faire place à de nouvelles. Hop hop hop.
Sur les autels, les plages, à des coins de rues, dans les voitures, devant les entrées des boutiques… Les offrandes dans leur petit panier de feuilles se retrouvent dans tous les coins dans cette période de fêtes entre Galungan et Kuningan.
Elles contiennent des pétales de fleurs, du riz, des biscuits, des cigarettes, des bonbons, des barres de céréales…
Pour les dieux
Elles sont offertes aux dieux ou aux ancêtres. Elles servent aussi à éloigner les démons, si j’ai bien compris. Parfois, on les repère d’abord à l’odeur de la fumée qui se dégage des bâtons d’encens avant de tourner la tête et d’apercevoir ce petit paquet coloré.
Enfin bref, j’aime beaucoup ces petites offrandes. J’en ai photographiées des dizaines !
Petite prière
Des femmes (et parfois des hommes) les déposent. Même si une moto les frôle ou qu’un touriste vient de piétiner celle qu’elles viennent de poser précédemment, elles aspergent de l’eau et font une prière.
J’ai vu que certaines familles fabriquent les paniers à offrandes et les garnissent (enfin, peut-être que cette famille allait ensuite les vendre, je ne sais pas).
D’autres les achètent au petit matin sur le marché. Comme ici à Ubud.
Puis, il y aussi les grandes offrandes beaucoup plus travaillées pour de grandes cérémonies, mais c’est une autre histoire…
Laisser un commentaire