Mon petit inventaire balinais

J’emporte un paquet de souvenirs de mes 25 jours à Bali. De la frénésie des combats de coqs au goût du jus fraise-orange aux fruits frais, en passant par l’odeur des déchets brûlés.

Ce que j’ai aimé à Bali…

Une famille avant une cérémonie, à Bali.… le sourire, suivi d’un large lever de sourcils qui illumine le visage des Balinais lorsqu’ils te saluent sans dire un mot.

… les petits matins avant 7 h où l’on découvre que la journée des habitants a commencé « à la fraîche » sur les marchés, dans les champs, sur les bateaux qui reviennent de la pêche.

… la frénésie des paris lors des combats de coqs. Comme une litanie.

… observer le rude labeur des travailleurs de la mer : ceux qui récoltent le sel à Amed; ceux qui cultivent les algues à Nusa Lembongan.

 

La récolte du sel à Amed.
La récolte du sel à Amed.

… les « hello » surgis des arbresles villageois de Munduk récoltent les clous de girofles.

… les processions sur lesquelles tu tombes quand tu t’y attends le moins et qui bloquent la noria des motos et des voitures, sans que quiconque ne s’énerve.

… les paysages très variés : pelés, arides, jaunis et léchés par la mer à l’est et au nord ; luxuriants, colorés de mille verts et humides dans le centre et au sud.

Récolte des algues à Nusa Lembongan.
Récolte des algues à Nusa Lembongan.

… les enfants de 10 ans en uniforme d’écolier au volant de leurs scooters.

… le nasi campur, ce plat de riz blanc autour duquel s’ajoute plein de petites préparations (poulet au saté, chips de crevettes, cacahuètes caramélisés, légumes, tofu frit, sauce pimentée, poisson…)

cette femme qui m’a confié ses rêves, un soir.

… le goût du jus de fruit frais fraise-orange.

… découvrir qu’à Bali, « journaliste » semble encore un bon métier qui impressionne : « good money », « big brain ». (hum, hum)

… avoir l’impression que les gamelans (orchestres traditionnels) jouent toujours le même air!

… les cerfs-volants dans le ciel.

… les bonnes surprises qui peuvent surgir de n’importe où, y compris dans la très touristique Kuta lorsque un jeune homme et une femme distribuant des flyers entament une discussion. On a causé pendant une heure d’un millier de choses, de la vie, de la mort et je suis repartie sans flyer.

… les plages qui s’animent vers 16h30, devenant un grand terrain de jeu et de promenade.

… ces enfants qui nageaient dans le sable en riant comme je le faisais moi aussi gamine.

La nage dans le sable à Nusa Lembongan.
La nage dans le sable à Nusa Lembongan.

… les questions sur la neige qui m’ont été posées à deux reprises : « C’est comme dans le congélateur ou plus doux ? » « On peut la boire ? Rajouter du sirop dedans par exemple ? » J’aime aussi quand je décris quelque chose (par exemple le métro) et que mon interlocuteur me répond : « Ah oui, comme dans les films. »

… j’ai aussi aimé avoir envie d’aller plus loin en découvrant la silhouette des volcans de Java à l’horizon…

 

J’ai moins aimé…

… les (très) nombreux touristes (particulièrement australiens) portant les t-shirts Bintang, la bière locale.

… les coqs comme réveil-matin dès 5h (cela dit, ça permet des levers matinaux finalement réjouissants. Voir plus haut).

… les mecs des plages amateurs de « peau blanche » et d’Occidentales à portefeuilles garnis.

Les rizières de Jatiluwih, à Bali.
Les rizières de Jatiluwih, à Bali.

… que certains coins de Bali soient pour les Australiens ce que certains coins de la Tunisie représentent pour les Français, et ce que certains coins de Majorque incarnent aux yeux d’Allemands (je poursuis les exemples, ou c’est clair ?) :-)

… les incessantes sollicitations pour des « transport » à Ubud.

… le parfum piquant des déchets qui sont brûlés chaque matin dans un caniveau, un champ, sur la plage…

… n’avoir appris à compter que jusqu’à 5 en indonésien.

… entendre dire que Bali peut se visiter en cinq jours.

… la fouille intégrale de mon sac par la douane à l’arrivée (heureusement mes vêtements étaient propres!) et le flot de questions qui allait avec.

ne pas pouvoir faire pipi dans la nature car, en fait, tu n’es jamais seule. Il y a toujours quelqu’un qui va arriver ou qui est déjà là dans l’ombre et que tu n’as pas vu. L’île est une fourmilière. :D

Coucher de soleil à Munduk.
Coucher de soleil à Munduk.

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